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Assemblée nationale : La mesure qui ne passe pas

Lors de la session ordinaire en première séance le Mercredi 16 Novembre 2016 à l’assemblée nationale une série de mesures ont été présentées par Mme Ericka Bareigts, ministre des outre-mer. Ces mesures interviennent  en réponse  à la question du Député de la 2e circonscription de Nouvelle-Calédonie, M. Philippe Gomes,  concernant les mesures concrètes que l’état entend apporter pour accompagner les collectivités calédoniennes dans les politiques qu’elles mènent en matière de jeunesse, de prévention de la délinquance et en ce qui concerne Saint-Louis.

Avec ces mesures,  l’Etat tend à envoyer un message fort concernant la sécurité avec le déploiement de 53 policiers et gendarmes, la création d’une brigade de la prévention de la délinquance et le renforcement des capacité d’accueil du GSMA ( service militaire adaptée) avec 45 places en plus et des projets de développement en faveur de la jeunesse d’un montant de 15 millions d’euros , en plus d’autre piste de réflexion dont la possibilité de créer un établissement pour l’insertion des jeunes dans l’emploi – EPIDE.

Mais parmi ces mesures, ils en est une qui provoque un véritable tollé de la part de nombreux calédoniens. Il s’agit d’une mesure concernant les trois projets qui seront spécifiquement consacrés à la tribu de Saint-Louis, où l’État investira plus de 4 millions d’euros ( soit 500 millions de cfp ) en faveur de l’insertion sociale et professionnelle de la jeunesse.

En effet, une partie des montdoriens systématiquement victimes de ces débordement, et dont les préjudices matériel dûs aux dégradations ne cessent de grossir, sont opposés à cette « mesure spéciale Saint Louis », qui donnerait, selon eux,  un mauvais signal aux auteurs de ces incivilités.

Ils étaient nombreux à demander des mesures concrètes, après ces annonces, les points de vues sont mitigés, même si certaines de ces mesures sont perçues comme bonnes,  à savoir le renforcement de la sécurité notamment, au travers la création d’une brigade de prévention de la délinquance juvénile, cette mesure de 500 millions ne passent tout simplement pas pour une bonne partie des habitants.

Sur les réseaux sociaux ,et dans la commune , ce sujet est au cœur des discussion et de nombreux habitants s’interrogent sur les  conséquences de cette mesure qui, selon certains  pourraient « encourager de nouveaux débordements en échange de nouvelles mesures dites lucratives ».

Sources :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2016-2017/20170047.asp#P898943


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